Un chantier de ligne à très haute tension électrise le Sud-Ouest
Depuis 2021, dans les Landes et au Pays basque, une mobilisation populaire croissante s’organise pour lutter contre un projet de ligne à très haute tension baptisé « Golfe de Gascogne ». Accompagnés du narratif mensonger de la transition et de la sobriété, le renforcement du réseau électrique européen et l’intensification des flux énergétiques s’accélèrent. Pour la technocratie, la conservation du système prime sur tout le reste – le bien-être humain, la préservation des créatures vivantes ou encore la beauté du paysage.
Un projet dévastateur à l’impact sanitaire incertain
La RTE (Réseau de transport d’électricité français) et son équivalent espagnol, la REE (Red Eléctrica de España) ont lancé les travaux en octobre dernier, malgré une opposition massive et hétéroclite. L’objectif du projet « Golfe de Gascogne » : construire une ligne à très haute tension, de 400 000 volts et d’une puissance de 2000 mégawatts, entre Cubnezais (Gironde) et Gatika (Pays basque.)
Les arguments avancés par les services publics et les institutions européennes pour vendre cette construction écocidaire et dangereuse pour tous les êtres vivants de la région reposent essentiellement sur l’augmentation des flux énergétiques entre la France, l’Espagne et au-delà, ainsi que sur la sécurisation du réseau électrique. Évidemment, le discours est enrobé de greenwashing. Ce projet d’infrastructure s’inscrit dans la politique globale de décarbonation qui aurait, nous dit-on, pour objectif de pallier au dérèglement climatique et au gaspillage énergétique. En réalité, il s’agit surtout de retarder l’effondrement du système industriel.
Les deux services publics ont constitué une société pour mener à bien ces travaux. INELFE (pour INterconnexion ELectrique France-Espagne) a déjà mis en œuvre un projet similaire en 2015, l’interconnexion Baixas - Santa Llogaia, reliant les deux pays à travers les Pyrénées. Déjà à cette époque, l’avis défavorable des riverains à la construction d’une ligne aérienne n’est vu que comme un obstacle à surmonter par les États et les industriels[1]. Un compromis est donc cherché en proposant d’enterrer la ligne pour « préserver les paysages », comme s’il suffisait de les enfouir sous terre pour que ces infrastructures gigantesques cessent d’exister. Le budget a explosé. Mais cela a aussi permis aux ingénieurs et aux industriels d’accomplir de belles prouesses techniques, entre autres, de creuser à travers les Pyrénées un tunnel de 8 kilomètres et demi. Au Premier ministre espagnol de s’émerveiller du pouvoir destructeur des machines : « Il n'y a plus de Pyrénées quand on décide d'impulser le développement économique[2] ». Les conséquences environnementales des infrastructures électriques sont donc littéralement cachées sous le tapis, ce qui suffit pour apaiser la colère de la majorité des riverains[3]. Les médias présentent cette ligne électrique comme celle du triple record mondial : longueur, puissance et tension[4].
Le projet « Golfe de Gascogne » va toutefois encore plus loin en termes d’ampleur, au point que certains le qualifient de « mégaprojet » ou de « macroprojet ». L’idée est tout simplement de doubler la capacité de transport d’énergie et d’atteindre les 5000 mégawatts, à travers une liaison six fois plus longue que la précédente.
Ayant appris de leurs erreurs passées, les ingénieurs d’INELFE ont directement proposé d’enterrer leur immense infrastructure. Ils veulent même l’enfouir sous l’océan Atlantique, dans le golfe de Gascogne, haut lieu de la biodiversité sous-marine déjà largement menacée par la surpêche, le braconnage et diverses pollutions. Ici, seules les associations de défense de l’environnement tirent la sonnette d’alarme sur les conséquences à court et long terme d’une telle construction[5].
Estimé à 2,5 milliards d’euros, le projet bénéficie d’une subvention européenne de 578 millions d’euros pour effectuer de coûteuses études en amont. La ligne doit en effet franchir le Gouf de Capbreton, un canyon sous-marin de 270 kilomètres de long, dont la zone la plus large mesure 15 000 mètres et qui comprend une plaine abyssale située à 3500 mètres de profondeur. Après deux ans de sondages et de forages, l’un des flancs du canyon s’effondre en 2019, mettant fin à ces recherches dispendieuses.
On pourrait presque s’en réjouir : la nature met encore un frein à l’avancée dévastatrice des machines qui semblaient jusqu’alors toutes-puissantes. Cependant, INELFE n’a pas dit son dernier mot. Reconnue comme Projet d’intérêt commun par l’Union européenne depuis décembre 2013, cette construction doit voir le jour.
Ainsi, en pleine crise sanitaire et sans réelle communication auprès des habitants, la RTE change le tracé de sa ligne à très haute tension. Pour contourner l’obstacle naturel que constitue le Gouf de Capbreton, la ligne passera désormais sous terre, sur 27 kilomètres, à travers forêts, plages et zones d’habitation, augmentant au passage drastiquement ses coûts de construction.
Arrêtons-nous un instant sur l’impact écologique et sanitaire de cette ligne à très haute tension. L’infrastructure représentera 200 kilos par mètre linéaire et 50 kilos par câble, sur 400 kilomètres. La liaison sera sous-marine à 70 % et souterraine à 30 %. Les quatre câbles seront tirés dans un tunnel de trois mètres de diamètre et transporteront 400 000 volts, soit une puissance équivalente à celle de deux centrales nucléaires. Des champs électriques et magnétiques (CEM) induits, auxquels tous les êtres vivants sont sensibles à des seuils différents, seront générés en continu, à minima sur 400 mètres de part et d’autre de l’implantation de la ligne[6].
Sous l’eau, les poissons migrateurs, les requins, les raies, les tortues et les mammifères marins qui utilisent le champ magnétique de la Terre pour naviguer pourraient être gravement impactés. Modifications métaboliques, troubles du rythme cardiaque, modifications comportementales (nervosité, agressivité), ralentissement de la croissance, diminutions de poids, surdité, cécité : les effets néfastes sur les membranes cellulaires, les organes et les organismes pourraient être multiples et ont déjà été observés[7]. Sur terre, les abeilles, insectes déjà gravement menacés, sont particulièrement sensibles à ce type d’ondes[8].
Si les animaux réagissent ainsi à ces CEM, les humains sont en droit de se questionner sur les conséquences à court, moyen et long terme d’une telle installation sur leur santé et celle de leur proche. Enterrer les câbles n’atténue en rien leurs effets néfastes sur la nature. Au risque de nous répéter, il s’agit encore une fois d’un tour de passe-passe dont nous avons l’habitude avec les technocrates. Une telle infrastructure génère une augmentation de température des sédiments sous l’eau ou du sol sous terre, à laquelle tous les organismes sont sensibles. Un changement même mineur de la température ambiante peut avoir des conséquences sur la physiologie, la reproduction, la mortalité ou encore les déplacements de très nombreux êtres vivants.
Planifiée jusqu’en 2027-2028, la construction de l’infrastructure générera des perturbations drastiques pour la faune et la flore environnantes. Cela ne peut se faire sans impact, comme le concède hypocritement la RTE elle-même. Les câbles, dont on nous vante la taille, le poids et la capacité de transport, demanderont des quantités faramineuses d’aluminium et de cuivre. C’est évidemment une aubaine pour l’industrie minière, nouvelle championne de la transition énergétique. Des mètres cubes d’eau seront nécessaires pour le forage – qui va générer par ailleurs des tonnes de terre et de sable excavées. Des centaines d’arbres vont être abattus. Des dunes auparavant interdites aux piétons pour préserver la flore sont forées, retournées et bétonnées lors des travaux d’atterrage et pour faire passer un micro-tunnelier qui creusera ensuite sous l’océan. Des tranchées de 7 mètres de large vont balafrer des espaces, dont certains sont protégés par des lois environnementales, sur des kilomètres. La ligne traversera par exemple toute la partie sud du Parc naturel régional du Médoc, pour passer sous l’océan à la plage « zéro-déchet » de Le Porge.
Enfin, même après les travaux, et bien que la RTE s’engage à enlever toutes les installations en surface et à rendre les zones à leur état naturel, comment peut-on croire que l’entretien, le contrôle et la réparation de ces installations pourront se faire sans dégâts ? Si des problèmes se présentent dans les zones sous-marines, les interventions seront d’autant plus complexes et généreront d’autant plus de perturbations dans des biotopes déjà largement menacés.
Face à tant de dégâts écologiques, à l’élaboration d’un nouveau tracé sans transparence ni véritable consultation durant la pandémie ; face à ce mépris pour la santé des populations, une opposition citoyenne massive et hétérogène s’est constituée pour faire face à l’hypocrisie et au mépris des technocrates.
L’opposition et le déni de démocratie
En France et en Espagne, des collectifs ont été créés. Stop THT 40, né le 15 janvier 2021 suite à l’annonce du nouveau tracé par la RTE, et devenu depuis association loi 1901, est soutenu par de nombreuses autres organisations (Sea Sheperd, Sepanso, Extincton Rebellion, Soulèvements de la Terre, Attac) et personnalités (sportifs, influenceurs.) Ils effectuent un travail de sensibilisation régulier et sont suivis par des milliers de personnes sur les réseaux sociaux.
Les débats sont principalement centrés sur les inquiétudes sanitaires. En effet, des augmentations de cancers pédiatriques ont pu être observées dans des zones situées à proximité de lignes à très haute tension ces vingt dernières années[9]. Or, d’importants conflits d’intérêts et du lobbying empêchent toute étude scientifique sérieuse sur les effets de tels flux énergétiques à long terme de voir le jour.
Des discussions techniques sur la teneur véritable des champs et des ondes générées par la ligne, sur des tournures rédactionnelles de documents officiels et/ou scientifiques, en termes de seuil d’exposition en microteslas, de courant alternatif ou continu, de champs électro-magnétiques extrême basse fréquence ou statique, naturels ou anthropiques, permettent aux technocrates de jouer sur l’ignorance des opposants et d’implicitement les qualifier, au mieux d’ignares qu’il leur faut rassurer, au pire de complotistes opposés au progrès et à la transition énergétique. La volonté très claire de la part des instigateurs du projet de faire taire les opposants, en coupant par exemple via Zoom les micros de personnes posant des questions précises lors de concertations publiques, en dit long sur la transparence et les réelles intentions de la classe technocratique[10].
Il faut pourtant continuer à l’affirmer : aucune étude n’a été menée sur les conséquences sanitaires d’un ouvrage d’une telle ampleur. Le fait que la RTE continue envers et contre tout ses travaux montre que la santé et l’opinion des gens ne sont que des variables dérisoires dans leur projet.
De très nombreuses formes de contestation ont été mises en œuvre ces trois dernières années pour lutter contre le projet. Fin 2022, une enquête publique menée auprès de 2 000 personnes montre que 94 % des gens sont opposés au projet[11]. Malgré cela, la commission d’enquête émet un avis favorable à la déclaration d’utilité publique, reconnaissant simplement que RTE doit agir pour réduire l’« impact psychologique » de la ligne sur les habitants, actant officiellement l’intention de manipuler les esprits à coups de campagnes de communication[12].
Le collectif Stop THT 40 a proposé un tracé alternatif afin d’éloigner la ligne à très haute tension des zones habitées et de la faire longer des infrastructures existantes, notamment une autoroute. Le chef de projet de la RTE le refuse, se dédouanant au passage en déclarant que le tracé est le fruit d’un travail collaboratif auprès de nombreux acteurs et qu’il est, en d’autres termes, trop tard pour le changer. Ainsi, plus personne n’est responsable, en raison du nombre d’acteurs engagés, de l’argent investi et des multiples enjeux.
Des pétitions ont été lancées, dont l’une d’elles a rassemblé plus de 28 000 signatures[13]. Sur le terrain, les opposants ont organisé des manifestations, entre novembre et janvier, qui ont rassemblé entre 350 et 600 personnes. Notons que des collectifs espagnols et basques se sont joints aux manifestants, témoignant du caractère international de la lutte.[14] A ces occasions, certains habitants ont parlé de viol de leur territoire[15].
La voie judiciaire est aussi utilisée. Les communes de Seignosse et de Capbreton ont déposé un recours pour demander à RTE le changement du tracé de contournement. Stop THT 40 a déposé un recours contre la Déclaration d’Utilité Publique au Conseil d’état en janvier, et des associations de protection de la nature contre l’autorisation environnementale[16].
Pourquoi, malgré cette vive opposition, les travaux ont-ils pu commencer en octobre en Gironde et en novembre à Capbreton ? À qui bénéficie réellement cette ligne à très haute tension ?
Le mensonge de la transition écologique
Il est aujourd’hui impératif de prendre du recul et d’analyser historiquement la situation. Une approche technocritique permet de contextualiser ce projet dans la politique globale menée par les technocrates et les institutions au service du système techno-industriel.
De ce point de vue, il est crucial de prendre conscience du fait que notre dépendance à l’électricité remonte à il y a quelques décennies tout au plus. Personne n’aurait pu imaginer il y a 100 ans que l’existence humaine allait être à ce point dominée par la fée électricité, un vecteur énergétique à l’impact environnemental et sanitaire dramatique. Le développement des réseaux électriques interconnectés à une vaste échelle ne fut impulsé que par une poignée d’industriels ayant vu là une grande opportunité de profit. Quant aux pouvoirs politiques, ils y ont vu l’occasion d’accroître leur puissance et de contrôler plus efficacement leurs territoires. Les justifications humanistes servent à dissimuler les intentions réelles, c’est-à-dire la volonté de puissance de la technocratie. Historiquement, l’établissement de réseaux électriques interconnectés sur de vastes territoires coïncide avec l’érosion de la biodiversité et est intrinsèquement lié à la dégradation des paysages. Pour reprendre le terme du philosophe Günther Anders, l’impact environnemental et social du système électrique est « supraliminaire » : il est trop gigantesque pour que nous puissions le conscientiser et nous le représenter. N’oublions pas non plus que rapporter l’électricité aux populations qui en sont encore aujourd’hui privées est un argument justifiant des politiques interventionnistes et colonisatrices[17].
Des projets comme celui de la RTE nous rappellent la matérialité et l’empreinte concrète de ces infrastructures gigantesques sur l’environnement et nos vies. La majorité de la population des pays industrialisés d’aujourd’hui n’ayant connu que des paysages balafrés par d’interminables lignes à haute tension, ponctués par des postes électriques gigantesques et impénétrables, il nous est difficile d’appréhender d’un point de vue critique l’électro-dépendance de nos sociétés.
Pourtant, nous devons nous attendre à ce que de tels projets se multiplient au nom de l’impératif de la transition. Dans un contexte de chaos climatique et de sixième extinction, la réponse de la technocratie se limite donc à des solutions techniques pour décarboner l’économie. Cela leur permet de maintenir la société sous domination technique, et les technocrates peuvent ainsi continuer à jouer avec nos vies comme un enfant le ferait avec des poissons rouges dans un aquarium. Face aux crises qui se multiplient (climatiques, écologiques mais aussi politiques, diplomatiques, économiques et sociales), la réponse de nos leaders est la réindustrialisation, la redynamisation du nucléaire, le renforcement de la résilience des infrastructures énergétiques. Concrètement, cela se traduit par une artificialisation massive et autoritaire des territoires, tout cela au nom du développement durable et de la résilience. Cela ne devrait pas nous surprendre ; nous vivons dans un monde ultra pollué parce que les puissances politiques, menées par le bout du nez par des industriels surpuissants, ont intoxiqué notre nourriture, nos terres et nos corps avec des substances dont ils savaient pertinemment qu’elles étaient dangereuses, tout cela au nom du développement économique et social. Pensons simplement aux cas d’écoles que représentent l’amiante et les pesticides. Dans ce contexte, peut-on vraiment s’étonner qu’une ligne à très haute tension de 400 000 volts passe sous des écoles et des crèches au nom du développement durable ?
De fait, les infrastructures électriques vont coloniser et détruire toujours plus d’espaces, à une allure exponentielle, peu importe les justifications apportées et les mesures de compensation prises pour l’environnement et la biodiversité[18]. À l’heure où nous écrivons ces lignes, quatre nouvelles interconnexions sont déjà prévues et des gens se mobilisent contre d’autres projets de lignes à très haute tension ailleurs en France[19]. Débattre et lutter contre les politiques et les industriels n’a plus lieu d’être, ces derniers ne travaillant pas pour le bien des populations, encore moins pour celui de l’environnement. La douche n’en est que plus froide, car nous vivons dans le simulacre d’une démocratie. L’artificialisation massive est un business ne profitant qu’à une portion bien minime de la population, qui domine ainsi toutes les couches de la société. À titre d’exemple, rappelons simplement que c’est Vinci, entreprise déjà bien connue pour ses nombreux projets dévastateurs, qui construira pour 300 millions d’euros les stations de conversions de Cubnezais et de Gatika, aux extrémités de la ligne THT d’INELFE[20].
Par la force des choses, des luttes locales contre des projets spécifiques vont finir par s’entrechoquer : accepterions-nous, par exemple, qu’une ligne à très haute tension longe une portion d’autoroute qui aurait été auparavant vivement contestée par d’autres citoyens ?
Accepterions-nous pour autrui ce que nous refusons sur nos territoires ?
Il est temps de renoncer aux bénéfices illusoires et éphémères que nous procurent le système techno-industriel et ses infrastructures écocidaires. Il faut dès aujourd’hui prendre conscience de la nécessité de lutter contre ce système dans son intégralité, partout et ensemble.
Footnote [1] — https://lepetitjournal.com/madrid/actualites/franceespagne-interconnexion-electrique-une-premiere-mondiale-22326
Footnote [2] — https://www.ouest-france.fr/economie/electricite-rajoy-et-valls-inaugurent-la-ligne-au-triple-record-3201439
Footnote [3] — https://www.lexpress.fr/economie/un-chantier-colossal-dans-les-pyrenees-pour-batir-l-europe-de-l-energie_1082898.html
Footnote [5] — https://www.cade-environnement.org/2017/10/18/energie-le-cade-se-saisit-dun-nouveau-projet/
Footnote [6] — https://www.cade-environnement.org/files/2017/10/argumentaire-THT2.pdf
Footnote [7] — https://drive.google.com/file/d/1-f8y7NpdtJx1LFkn1pKk6q66tyxOVtGO/view?pli=1
Footnote [8] — https://www.abeillesenliberte.fr/labeille-est-elle-electrosensible-partie-2
Footnote [10] — https://actu.fr/enquetes/ondes-et-champs-electromagnetiques
Footnote [11] — https://sagedijon.fr/2020/09/18/les-ondes-ont-un-effet-devastateur-sur-la-sante-des-abeilles/
Footnote [13] — https://lareleveetlapeste.fr/landes-la-bataille-dhabitants-contre-lenfouissement-de-la-plus-longue-ligne-tres-haute-tension-du-monde/
Footnote [14] — https://www.surf-report.com/news/environnement/ligne-tht-bordeaux-bilbao-capbreton-gouf-capbreton-523239786.html
Footnote [15] — https://www.sudouest.fr/landes/capbreton/interconnexion-electrique-rte-l-avis-favorable-de-la-commission-d-enquete-14240849.php
Footnote [16] — https://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/cote-landaise-centrale-nucleaire/125090
Footnote [17] — https://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/passage-impose-ligne-tht-landes/203261
Footnote [20] — https://www.francebleu.fr/infos/societe/capbreton-alors-que-le-chantier-commence-grosse-mobilisation-contre-la-ligne-tres-haute-tension-1107572
Footnote [21] — https://lareleveetlapeste.fr/landes-habitants-et-communes-attaquent-en-justice-le-projet-de-ligne-tht-a-400-000-volts/
Footnote [22] — Nous recommandons vivement, à ce sujet, le podcast Homo Ethicus lisant un texte d’Yves-Marie Abraham sur l’électricité : https://www.imagotv.fr/podcasts/homo-ethicus/42
Footnote [23] — Blache, Adriana, Boone, Frédéric, Journet, Etienne-Pascal. « Compensation. Notre impact sur la biosphère peut-il être l’objet d’un jeu comptable ? » dans Greenwashing : manuel pour dépolluer le débat public / sous la direction de Aurélien Berlan, Guillaume Carbou et Laure Teulières, Paris : Points, 2023, 243 p.
Footnote [24] — https://lareleveetlapeste.fr/landes-habitants-et-communes-attaquent-en-justice-le-projet-de-ligne-tht-a-400-000-volts/
Footnote [25] — https://www.vinci.com/vinci.nsf/fr/communiques/pages/20230615-0845.htm
Footnote [26] — https://reporterre.net/Les-dix-casseroles-de-Vinci-betonneur-de-Notre-Dame-des-Landes
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